Le Kamishibaï,  est un mot japonais  en regroupant deux autres : kami pour papier et shibaï pour théâtre.

L’origine de cette technique provient des temples bouddhistes au VIIIe siècle. les moines boudhistes utilisaient des emaki, c’est-à-dire des rouleaux peints avec une calligraphie propre et des dessins narrant une histoire précise pour simplifier certains enseignements afin de mieux les transmettre aux populations les moins instruites.

Dans les année 20, afin de rendre le matériel plus facilement transportable, le Kamishibaï est inventé. L'artiste de rue va de village en village, le Kamishibaï installé sur le porte-bagage de son vélo (support ou castelet ou butaï).

Le kamishibaï est composé d’un ensemble de planches cartonnées numérotées, racontant une histoire. Chaque planche met en scène un épisode du récit, le recto pour l’illustration, le verso pour le texte. Les planches sont introduites dans la glissière latérale positionnée au dos du butaï dans l’ordre de leur numérotation.

En ouvrant les volets du butaï, le public découvre les illustrations tandis que le narrateur lit le texte en faisant défiler les planches, les unes après les autres, sous les yeux ébahis des spectateurs... et la magie opère !

Julie a hâte de pouvoir raconter les histoires aux enfants. Alors en attendant une reprise possible des temps collectifs, elle invite petits et grands à venir découvrir ou re-re-re-re-re-découvrir le "légendaire Grand Monstre Vert"...

Merci Julie